Elisabeth Calmes

Born in Luxembourg.

Graduate of the Ecole nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art, Paris (E.N.S.A.A.M.A.).

Lives and works in Paris.

 From 2008 to 2010, studio in Brooklyn/Dumbo/New York

Née à Luxembourg.

Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art de Paris (E.N.S.A.A.M.A.).

Vit et travaille à Paris.

De 2008 à 2010 atelier : Brooklyn/ Dumbo/New York

Biographical sketch

Elisabeth Calmes was born in 1947, in Luxembourg, growing up by the river Moselle. It was on this same river she learnt to water-ski, later becoming European Junior Champion. But she refused to limit herself to a local identity. Through her father, who played an active role in constructing the European Union, she developed a passion for new horizons, transcending national identity, in order to unsettle us, while never allowing herself to be confined. From Luxembourg she moved to Brussels and on to Paris, where she has now lived for more than forty years. She has never tired of the dynamism and intensity of Parisian life.

Working as an interior designer, her vocation as a painter was too strong to resist. At the beginning of the 1980s, the evocative memories of her grandmother’s studio, where as a girl she used to pose as an artist’s model, re-awoke the dormant artist in her. She discovered a new stability, a new support, in the variety of colors and materials. Was this an echo of her own identity ? It was on this basis, coupled with a greater maturity of perception, that she has today freed herself to transcend the real and flourish in the abstraction of her imaginary shadow.

Claire LEYDENBACH

Esquisse biographique

Née à Luxembourg en 1947, l‘enfance d’Elisabeth Calmes est bercée par les flots bleus de la Moselle, ceux-là mêmes qu’elle sillonnera en ski nautique à l’adolescence, discipline où elle sera sacrée championne junior d’Europe. Mais Elisabeth Calmes ne se laisse pas réduire à cette seule identité locale. De son père, qui participe activement à la construction européenne, elle apprend à aimer de nouveaux horizons, à transcender l’identité nationale, pour nous dérouter, sans jamais se laisser complètement circonscrire. Luxembourg, Bruxelles, aujourd’hui, et depuis plus de quarante ans, Paris, dont la tension et le fourmillement la soutiennent dans son ouvrage, sans jamais la lasser.

Architecte d’intérieur, l’appel de la peinture se fait trop fort : elle y succombe au début des années quatre-vingt, et renoue alors avec les impressions d’enfance, les odeurs de l’atelier où elle posait, jeune fille, pour sa grand-mère. L’artiste réveille ce qui ne faisait que sommeiller et trouve dans la diversité des couleurs et des matériaux - écho à celle de son identité ? – une stabilité, un socle : c’est de cette base consolidée par la maturité du regard qu’elle s’affranchit aujourd’hui pour transcender le réel et s’épanouir dans l’abstraction de son ombre fantasmée.

Claire LEYDENBACH